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Marianne-Madelon
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1 mai 2018

De la Bastille à la Place d’Italie

Ou comment dévoyer une manifestation débonnaire et bon enfant.

 Le 1er MAI à Paris.

 C’etait quelque  chose pour moi! Des 1er Mai j’en ai fait, mais jamais à Paris.

 On arrive en famille à La Bastille. Un monde fou, joyeux, chantant, criant des slogans, mangeant des frites, des merguez, buvant pour remplir l’estomac car la manif démarre bien après 14h30. Il y a des distributions de tracts, tous vilipendant le gouvernement de Macaron.

 La manif démarre, débonnaire et la tête du cortège arrive sur un pont, et là, blocage. Des « casseurs cagoulés » ( il est marrant ce dénominatif ! ) passent à l’acte et évidemment cassent. Les flics pas loin ripostent, lancent des bombes lacrymogènes, on entend des bruits d’énormes pétards, je ne saurai dire de bombes,. De la fumée noire s’élève. La manif est donc bien bloquée. Alors ces « casseurs cagoulés » , qui sont là maintenant dans toutes les manifs, BIZZARE, que la police soit incapable de les repérer et de les maîtriser. Mais si ces «  casseurs cagoulés » n’etaient autre que des malfrats adoubés par cette même police ? ( ça c’est déjà vu!)  Et s’il n’y avait pas une complicité entre eux , voilée par ces fausses interventions?  Ces casseurs étaient là avant que la manif ne démarre. Pourquoi ne pas les avoir arrêtés ? C’etait trop  facile, il n’y aurait pas eu d’incident et donc on n’aurait pas pu disqualifier la manif. C’est simple comme de l’eau de roche.! 

Macaron aurait dû venir au milieu de ce peuple pacifique , qui déambulait pour prouver que les travailleurs : manuels, intellectuels, artistes, scientifiques, techniciens avaient une haute idée de leur travail et le glorifiaient par une journée chômée. Mais il était à l’etranger....

 Alors tout ceci était trop beau,  et «  on » laisse faire la violence par ces voyous, ça arrange la macronie.

 C’est écœurant. C’etait comme si la police était paralysée. J’ai vu un car de police tranquille de l’autre côté où nous étions, sur un autre pont, on y est passé juste à coté.

Du coup les médias bavardent, montent la mayonnaise, et accusent l’ultra- gauche. Moi , j’accuse le gouvernement complice, manœuvrant en sous main, et faisant après coup l’effaré. Les politiques font les outrés. Tous pourris !!

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Marianne-Madelon
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