Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Marianne-Madelon
Newsletter
11 août 2018

Suite et fin

   Conséquences

        Je n’ignore pas qu’on pourrait interpréter avec malveillance ce livre. L’état d’Israël est fondé sur la législation internationale et précisément sur la décision prise par les Nations-Unies en 1947 de diviser la Palestine, autrefois province turque, alors sous mandat britannique, en un état Arabe et un état Juif.

Ainsi les citoyens d’Israël , contiennent des gènes d’origine khazare, sémite, romaine, espagnole....et constituent une nation car ayant en commun une patrie, une langue, un gouvernement, une armée. Les juifs de la diaspora ne possèdent aucun de ces éléments. Ce qui fait d’eux une catégorie à part dans les pays où ils vivent et c’est la différence fondamentale entre Israëliens et Juifs de la diaspora. Les 1ers ont acquis une identité nationale, les seconds sont étiquetés juifs du seul fait de leur religion. Le religion israëlite, comme le montre deux mille ans de tragédie, engendre nationalement et socialement sa ségrégation . Après la destruction de Jérusalem, les juifs cessèrent d’avoir en propre une langue et une culture profane. Comme langue profane l’hébreu avait déjà cédé la place à l’araméen avant l’ère chrétienne. En Espagne les savants et poètes juifs se servaient de l’arabe. Plus tard ils écrivirent en allemand, polonais, russe, anglais ou français. Des communautés juives se donnèrent des dialectes: le yiddish et le ladino.

Les juifs d’aujourd’hui n’ont pas de tradition culturelle en commun. Avant l’ holocauste nazi, un processus d’assimilation progressive était en cours dans les pays hôtes.

 Actuellement l’influence persistante du message racial et historique du judaïsme sert de frein affectif puissant en faisant appel au loyalisme tribal, alors même que ce loyalisme soit fondé sur des illusions, la preuve ,  la Treizième Tribu. L'héritage Khazar des juifs sape la légende du peuple élu. 

FIN 

 

 Dans un tout autre registre, je viens de lire un livre sur l’Art d’ Annie Le Brun. 

Cet art contemporain qu’elle appelle être «  l’art du réalisme globaliste »

 Entre autre, à propos de l’exposition de 2017 à Venise de Damien Hirst dont le commanditaire n’etait autre que François Pinault.

 « Car, en plus de leur gigantisme, il n’est aucune des pièces exposées, réalisées en bronze , marbre et pierres semi- précieuses qui n’ait résulté d’un grossier pillage- démarquage d’une histoire de l’art où rien n’existe plus que grossi vingt à cinquante fois....Pour parodique que se veuille aussi cette démonstration de force, elle établit de façon éhontée comment toute l’histoire de l’art est désormais en train d'être réduite à un gigantesque magasin d’accessoires, censé fournir le parc d’attractions mondial que le « réalisme globaliste » gère sous le label de l’art contemporain...On pourrait s’en moquer et prétendre que semblable mascarade n’abuse que ceux qui le veulent bien. On pourrait pareillement avancer que seules les classes possédantes et moyennes sont concernées. Mais ce serait refuser de voir que ce genre de pollution n’attend pas longtemps pour se propager du domaine artistique à tous les autres. » Et elle appelle ça, « l’Art des Vainqueurs » .  

     Ce livre m’a réconfortée avec la vision que je porte sur cet art contemporain. Je me croyais  retardée , si je le suis, je ne suis pas seule.

 

Publicité
Commentaires
Marianne-Madelon
Publicité
Archives
Publicité