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Marianne-Madelon
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26 novembre 2018

Exposition Le CARAVAGE , plus, plus....

Je pars tôt, en métro, pour avoir le temps de manger un bout. Heure de la visite programmée : 13 h. Le musée Jacquemart André est une belle bâtisse située boulevard Haussmann. Est prévu un salon- café-resto très XIXème avec tapisseries XVIII siècle aux murs et grands rideaux cramoisis aux fenêtres. Je mange une salade vietnamienne et je prends un café. Dans ce salon, 3\4 de personnes âgées, une majorité de femmes, toutes très bon chic bon genre. Pas de gilets jaunes ici. La culture pour  le Peuple, impossible. Billet d’entrée , plus salade, plus café : 38€. Mais vue l’affluence, il y a encore une bourgeoisie moyenne qui peut se payer ça.

 L’expo en elle-même, magnifique. Mais comme il y a peu de toiles du CARAVAGE, l’expo porte sur une comparaison, une mise en scène de contemporains du Caravage, inspirés par sa peinture et ses thèmes. L’on peut voir la palette inspirée de ce peintre qui joue avec les clairs- obscurs, avec les éclairages et qui fait montre d’un réalisme remarquable. Ses contemporains s’inspirent de lui, mais ne l’atteignent pas me semble-t-il. « Judith et Holofernes » est un chef- d’ouevre de mise en lumière, de réalisme dans les visages, les corps et la gestuelle. J’ai été impressionnée par « Marie-Madeleine » qui se pâme. Elle est en extase. On dirait une femme contemporaine qui a pris un shoot de trop. Le thème est religieux, la façon de le traiter est complètement profane. C’est beau.

 Malheureusement il y a peu d’oeuvres exposées car ce peintre semble avoir été un peu bagarreur, a du fuir deRome, est parti à Malte, a fait un séjour en Sicile, et en voulant revenir à Rome est mort en chemin à 38 ans! C’est une courte vie, mais combien belles sont ses toiles! 

       Dans un autre ordre d’idée, Macaron a dépensé 500.00€ pour changer la vaisselle de l’Elysée, maintenant il veut engager 500.000€ de plus  pour refaire la salle des fêtes. Grand seigneur et grand train, mais gare ! C’est comme ça que le Tiers État refusant de payer seul la Dîme , la Taille et la Gabelle, est allé chercher Louis XVI à Versailles, l’a ramené à Paris, et a fini par le trucider après qu’il ait trahi en voulant s’enfuir . Notre Macaron devrait connaître notre histoire de France, mais apparemment  borné il est et borné il reste. Notre Tiers-Etat moderne tiendra -t- il jusqu’au bout?

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Marianne-Madelon
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