Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Marianne-Madelon
Newsletter
2 décembre 2018

Le concret et l’imaginaire

   Le concret : ce que tu vois.

 La vie des sociétés est un passage concret fait de luttes pour la survie. 

 Ce qui se passe actuellement est un passage concret de luttes pour la survie, pour vivre mieux dans le laps de temps qui nous est imparti, dans ce court  terme qui est la vie d’un individu sur terre. Ce que tu ne vois pas c’est la France en révolte contre les inégalités et la casse qu’institutionalise MACARON. Dans tout le pays des gilets jaunes occupent des points stratégiques, ronds-points, entrées d’autoroutes, bloquent des entrées et des sorties de raffineries, des marchés de gros ; ils essayent de paralyser le pays afin que ce gouvernement aveugle ouvre les yeux. Ils commencent à structurer leurs revendications, mais c’est quand même un mouvement hétéroclite.

 Comment d’une révolte en arrive-t-on à une révolution? Il faut qu’ils coordonnent leurs propositions, qu’ils les formulent en cahiers de doléances . Mais tant que ce mouvement tirera dans tous les sens, il obtiendra peut-être certaines revendications que le gouvernement lâchera pour apaiser la colère et qu’il récupérera après, lorsque les esprits se seront calmés. Ou alors, la révolte se transforme en révolution si Macaron ne lache rien, mais alors il faudra organiser des assemblées structurées avec votes de représentants qui parleront au nom de ceux qui les ont choisis, qui réclameront un changement de la Constitution, et qui élaboreront des lois inspirées par le peuple, et en sa faveur. Est -ce possible? Ce rêve pourrait - il devenir réalité? Pourquoi pas...

L’Imaginaire: ta présence à mes côtés

 Mais que tu me manques! Pleurs, pleurs... Je rôde dans la maison. J’essaie de m’occuper, mais c’est du bleuf. À quoi m’accrocher? Je te vois partout. Les décorations de Noël vont bon train. Je ne peux me souvenir à nos préparatifs avec guirlandes, boules, biches et rennnes qui éclairaient l'entrée du jardin, en espérant émerveiller nos petits enfants, sans te voir bricoler, juché sur l'échelle, installant l’éclairage  et les décorations que nous préparions avant les vacances de fin d’année .

 Et maintenant? Je vais en mettre quelques unes mais je ne pourrai faire comme toi. Mais pourquoi, n’importe quel incident, mouvement, action me font ressentir ton absence? Pourquoi étais tu tellement touche à tout! Pourquoi avais tu une telle envie de faire et de découvrir? Pourquoi ta pensée me suit partout...oui, c'était ce qui me plaisait, qui m’éblouissait en toi, et maintenant je me retrouve avec un vide sidéral, impossible à combler.

 J’ai trouvé , je ne sais plus où, une phrase très belle : « Aimer malgré la mort qui nous sépare ». C’est ça.

Publicité
Commentaires
Marianne-Madelon
Publicité
Archives
Publicité