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Marianne-Madelon
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4 juin 2020

Toujours sur le CNR

   C'est très à la mode de parler actuellement du CNR et des « Jours Heureux » . Comme je suis en train de relire :« C´était ainsi. 1940-1945» de Fernand Grenier, je constate que la création du CNR ne s'est pas faite ni sans douleurs, ni sans temps, ni sans tergiversations. Pendant la période 1943-44, il y a eu de nombreuses rencontres entre tous ceux qui étaient contre la Collaboration.

 Création du CNR  le 27 Mai 1943 en France car il y a eu d'autres rencontres à Alger et à Londres.

  Après moultes discussions et rencontres De Gaulle accepte le 4 Avril 1944 des commissaires communistes dans le gouvernement provisoire du CFLN qui siège à Alger. 
  Sont nommés :   François Billoux, commissaire d'État. Fernand Grenier, commissaire de l'Air, Giaccobi, radical, commissaire du ravitaillement et de la production. Pendant la période 43-44 le CFLN se superpose au CNR qui appliquera à la Libération le 

Programme de Reconstruction de la France, avec entre autre

   Ambroise Croizat ( communiste), ministre du Travail,  qui crée la Sécurité Sociale qui sera gérée par les Travailleurs, les Retraites pour les salariés, sauf les commerçants qui ne veulent pas, l'Allocation chômage et la Fonction Publique.

   Marcel Paul , ministre de l'Industrie ( communiste) fera voter la loi sur les 40 Heures de travail par semaine,  fera la Planification économique pour impulser l'industrie, et sera déterminant pour la Nationalisation de Renault, la SNCF , EDF-GDF, Air-France, les  grandes Banques. ...

     Ce gouvernement prévoit des Subventions pour la Culture.

  Il vote l'Indépendance de la Presse vis à vis des capitaux privés.

  En fait c'est à partir du 21 Octobre 1945 , avec la mise en oeuvre du « Gouvernement Provisoire» que va être appliqué le Programme du CNR.

  Cela se termine le  5 Mai 1947 avec le renvoi des ministres communistes du gouvernement. Le MRP et les Radicaux ont la voie libre. On sait la suite...

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