Faits de Société

En France et en Belgique, des élus s'opposent à ĺ´appetit d'ogre du géant IKEA. ( d'après les médias) .

Ce n'est pas le cas chez nous à Rivesaltes où le maire se réjouit de son implantation et fait battre tambours et trompettes pour dire qu'il y aura 200 emplois à la clef.

Oui, mais combien de détruits ? Combien de vendeurs de meubles indépendants, répartis dans tout le département vont mettre la clef sous la porte, entraînant chômage, faillite, et désert industriel et social.

Alors on pleurera sur les centres-villes qui se désertifient , et à qui la faute ? Et on aura le culot de s'en prendre aux chômeurs qui ne " font rien pour retrouver de l'emploi ". Ces fénéants ! 

Du coup, on va renforcer les contrôles à Pôle Emploi. Le gouvernement a des ailes pour faire des " flops ". Oui, parcequ'on a un déficit de 3,8 milliards pour l'assurance chômage en France. C'est sûrement la faute aux sans-emplois, mais dans le même temps, on va exonérer les cotisations patronales estimées en 2007 à 25 milliards d'euros. 

Mais quelle perspective de travail donne-t-on aux gens sans-emploi, quand tous les jours on entend que des entreprises ferment ? Quand donc le gouvernement et l'Etat auront-ils le courage de renationaliser les grandes entreprises vitales du pays ?  On parle des autoroutes qui font se gaver les entreprises privées qui les gèrent : Vinci, Ecoffage... Et pourquoi l'état ne les a pas gardées , et ainsi aurait réduit son déficit ? 

Au nom de la Concurrence. Mais qu'est-ce cette invention ? En quoi a-t-on besoin de concurrence ? La concurrence entre qui et qui ? Grosses boîtes contre grosses boîtes. En quoi cela concerne le particulier, l'individu, la classe qui travaille ? Elle , elle a besoin de boulot pour vivre  et se fiche éperdument de la bataille concurencielle de grandes entreprises , si ce n'est que c'est tout le temps fait au dépend de son gagne pain  et que c'est elle qui, tout compte fait, paye les pots cassés. 

Aussi, je fais mienne la phrase de G Gastaud :" parce qu'il est exploité par tous et qu'il n'exploite personne, le prolétariat, en lutte pour la société sans classes, est le vrai porteur de l'universel."