Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Marianne-Madelon
Newsletter
11 décembre 2018

Le Camp de Rivesaltes

    Visite du camp par un ciel plombé.

 Baraquements en ruines. Sensation de solitude , de mort. Herbe rase avec quelques buissons d'épineux . Émotion, silence, se taire. S’imprégner du lieu.

 Le musée avec les photos et les commentaires, impressionnant. Dans l’amphithéâtre, un exposé fait par un conferencier- historien fut très intéressant. Il fit un aperçu global de ce que dura le camp avec les différents groupes qui s’y sont succédés. Et contrairement à ce que l’on croit, c’est à dire un camp ouvert au moment de la guerre d’Espagne, pour contenir les réfugiés espagnols lors de la Retirade, le camp fut construit en 1938 pour y « héberger » des troupes coloniales de notre armée, en vue de «  les adapter au climat et aux techniques qu’ils allaient affronter en France. » Mais la déroute de la France devant l’armée allemande a arrêté cette vision. Alors on a comblé avec les Républicains espagnols qui fuyaient le Franquisme, puis avec les étrangers communistes, les juifs et les tziganes, première étape avant Drancy. Et pour finir le camp a servi d’hébergement aux harkis.

  Vision incongrue de ce camp dans une campagne que je connais bien, qui est souriante et hospitalière et qui m’apparait là, soudain, hostile, froide, sèche, rigide, inconnue, inclassable. Je me dis: « c’est pas possible, c’est pas ma région, mon coin de repos. Cet espace est un lieu étranger et pourtant il est à 10 minutes de Perpignan. Est - ce possible ?

 

 Au fil de mes lectures

  «  Le train d’ ERLINGEN » de Boualem Sansal , écrabouilli de thèmes, de pensées, de citations d’écrivains  au travers d’une histoire bizarre, non structurée, qui pour parler des événements des groupes d’islamistes de Daech et Cie , part dans des combinaisons, des idées alambiquées, qui déstructurent ce que me semble-t- il l’auteur voulait exprimer. Pourquoi fait- il compliqué quand il pourrait faire simple. Mystère de l'écrivain. On dirait qu’il a le cerveau et la plume en bouillis. J’ai failli lâcher la lecture plusieurs fois, mais en bon petit soldat je suis allée jusqu’au bout. Résultat : Médiocre .

Publicité
Commentaires
Marianne-Madelon
Publicité
Archives
Publicité