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Marianne-Madelon
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10 janvier 2015

Et ça continue...

C'est vrai les caricaturistes sont des artistes, des visionnaires de l'immédiateté. Ils sont à la fois  artistes et critiques. Ils font la satire des modes de vie. Ils sont importants pour une démocratie.

Pour autant, est-il besoin de faire tout ce tapage, cette mise en scène de la douleur et de la réprobation de ces actes odieux? Je m'interroge depuis 24 heures, et je ne suis pas la seule, des personnes plus qualifiées que moi par rapport à ce genre d'information s'interrogent aussi.

Ainsi Mathias Dolori écrit dans Mediapart :" le fait que des mécanismes de pouvoir puissants se camouflent derrière ces scènes apparemment anodines et sympathiques de compassion avec les victimes de la violence terroriste....C'est le paradoxe du discours moderne et humaniste ....37 personnes tuées dans un attentat au Yémen le même jour que le drame de Charliehebdo....Il y a une sélection de la compassion." 

Et c'est celà qui me met mal à l'aise. D'une part un concert de louanges , même de gens qui dans leurs pensées et leurs actes sont à l'opposé de ChH. ( ce que j'ai entendu ce matin à Radio Bleu Roussillon) et d'autre part la discrimination du fait que dans le monde, d'autres individus meurent pour leurs idées et qu'on ignore éperdument. Cet humanisme sélectif ne me convient pas et je me dis qu'est ce qu'on nous cache sous couvert de faire le " Raminagrobis" de Lafontaine.

Et mon doute grandit à la suite d´un article de réflexion qui s'intitule:" Qui a commandité l'attentat contre Charliehebdo?" De Therry Meyssan envoyé sur le net par le Réseau Voltaire International. Et qu'en ressortira-t-il des investigations de la police et de la justice? Je crains que ce ne soit qu'un grand voile de brouillard ! 

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Commentaires
L
Votre billet me laisse un peu mal à l'aise. Parce que je participe bien sûr à l'émotion générale. mais on pourrait consacrer, hélas, une journée entière et chaque jour de l'année à énumérer les carnages qui sont faits partout dans le monde au nom d'un dieux, d'une religion, de l’appât du gain, du pouvoir etc...Mais qu'est-ce que cela changerait, pour les victimes et les auteurs ? Par contre, nous pouvons essayer, ici et maintenant, dénoncer au moins ce qui se passe chez nous et essayer d'y remédier pour l'avenir. Et là, c'est beaucoup plus difficile que de recenser les attentats;
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Marianne-Madelon
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