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Marianne-Madelon
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10 septembre 2016

Quand les Fonds de Pensions régissent la France

Le Fric, le fric, toujours le fric.

Les Fonds de Pensions américains et anglais sont carnivores, ils broient, ils mangent tout sur leur passage.

 Ainsi les cliniques. Celles qui sont passées dans leurs possessions deviennent des machines à produire de l'argent, pourtant on aurait pu croire qu'elles produisaient ou tout au moins qu'elles amélioraient la santé des patients, eh bien pas du tout.

 On rogne sur le personnel, sur la nourriture, sur tout. Et malheureusement les malades que je viens de voir en font les frais. Les repas sont du genre " Tricatel" le film avec Louis de Funes et Coluche sur la " mal-bouffe", insipide, " déguelasse" ; c'est ainsi qu'on doit porter à nos malades quelques fruits, des gâteaux, du fromage afin qu'ils se sustentent tant les repas sont immangeables. Oui, on fait des économies sur la nourriture.

 Mais ce n'est pas tout, des économies aussi sur le personnel ; ce qui fait que lorsque le malade sonne parcequ'il ne peut pas se lever, on le fait mijoter 1h et plus avant d'aller voir, et si c'est pour aller aux toilettes et qu'on demande le bassin, on lui répond d'uriner dans sa couche et on le laisse encore 1h tremper dans son jus.

 Lorsqu'on a mal, et même très mal, la réponse facile est: sur une échelle de 1à 10 quel chiffre donneriez vous? La réponse est 10++. Et l'infirmière revient avec un doliprane!! À mourir de rire ou alors à hurler. À hurler qu'on se fout des malades.

 Et ce personnel qui soit disant est formé, est blasé et n'est plus à l'écoute de celui qui souffre, il fait son boulot, comme un balayeur de rue, sans surtout faire passer une écoute, de l'empathie, une once de chaleur humaine. À croire qu'ils ont été programmés pour surtout éviter le maximum de contact avec le patient. En fait il ne faut surtout pas les déranger, c'est plus important de s'occuper du planning sur l'ordinateur. Vu de mes yeux, vu.

 Et lorsque le malade, paralysé de 2 jambes, un bras en écharpe après opération doit se lever, le soignant étant sensé l'aider, se penche vers lui, le malade de la main valide essaie de s'accrocher à lui, et s'entend dire sur un ton péremptoire :" surtout ne me touchez pas." Et oui, le malade doit avoir la gale ou le soignant est un gros salaud.

 Et parlons du matériel: la potence qui porte les perfusions était bancale, et à tout moment risquait de se renverser avec les poches pleines de sérum et autres!  La table roulante écaillée. Mais par contre faire payer pour une chambre-confort 42€ supplémentaire par jour, pour, tenez vous bien, un coffre-fort, l'usage de la télé et la WI FI qui ne marchait pas! 

Mais surtout ne riez pas, ce n'est pas un film comique. C'est malheureusement la réalité des soins que l'on donne actuellement dans les cliniques de Perpignan.

 Après, " on" nous parle de progrès de la médecine! Mais pour qui? Sûrement pas pour le commun des mortels. 

 Et ainsi la boucle est bouclée.

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