Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Marianne-Madelon
Newsletter
19 novembre 2017

Indigne toi encore , ma vieille, ça te fait du bien...

. Les Imbéciles heureux. Si, si, ça existe. Hier un groupe d'hurluberlus ont manifesté à Perpignan pour protester contre le gavage des oies et canards! Mais se mobilisent-ils contre les licenciements d'humains, contre la mort d'enfants mal nourris, n'ayant aucun recours à la médecine, contre le nombre croissant des SDF qui seraient heureux de pouvoir seulement manger tous les jours une bonne soupe chaude? Et bien non, ces décervelés préfèrent faire les guignols en s'occupant du sort des oies et des canards! 

 Ne croyez vous pas qu'ils feraient mieux d'aller aider les " Restos du Cœur, le Secours Populaire, ou le Secours Catholique pour apporter à leurs semblables rejetés par le société de quoi remplir leur estomac? Non, ces imbéciles heureux?? manifestent pour la préservation du foie des palmipèdes! Pauvres de Nous!

Publicité
Commentaires
M
QUI DÉCIDE DES PRIORITÉS?<br /> <br /> <br /> <br /> Au Québec quand on s’élève contre la coupe d’arbres, on passe pour un héros. Quand on s’occupe de la défense animale, nous voilà taxés d’Ayatollah du tofu manquant de jugement. Aurait-on idée de dire à Richard Desjardins de s’occuper des femmes battues au lieu de la forêt boréale, ou a Steven Guilbeault, l’ex de Greenpeace, d’oublier les changements climatiques pour travailler contre la pédophilie? Existe-t-il des causes plus nobles que les autres, qui décide des priorités et des urgences? Quiconque a une vision globale d’une situation sait très bien que tout est lié et interdépendant. Quand les animaux souffrent, les humains souffrent tout comme la planète.<br /> <br /> <br /> <br /> La viande est une source de déforestation et de changements climatiques, elle nécessite de grandes quantités d’eau mais aussi de céréales. Pour avoir du foie gras, par exemple, pendant trois semaines, à raison de quatre gavages par jour, chaque canard ingurgitera près de 20 kilos de mais. Gaspillage d’eau aussi, tant pour abreuver les canards qu’à l’abattoir pour nettoyer leurs cadavres. Le foie gras est un produit anti-écologique, luxueux dont le coût dépasse les 12$ pour l00 grammes. Au moment où tant de familles, ici même au Québec, connaissent des problèmes de faim et de pauvreté la véritable indécence réside dans la promotion d’un produit si cher en douleurs. Bien des mangeurs de foie gras et de viande n’ont pas plus de sympathie pour les humains que pour les animaux. Est-ce qu’ils se dévouent plus que les défenseurs des droits des animaux dans les causes humanitaires, contre la guerre?<br /> <br /> <br /> <br /> Une douleur n’exclut pas une autre, au contraire elle s’additionne à toutes les autres douleurs des êtres vivants. Historiquement, une multitude de végétarien|nes ont pris la défense des animaux tout en militant pour la reconnaissance des droits des humains, pour leur libération. Des suffragettes étaient végétariennes, des féministes aussi. Tolstoï le végétarien voulait plus de justice autant pour les humains que pour les animaux. La non-violence de Gandhi englobait la vie humaine et animale. Des abolitionnistes contre l’esclavage des Noirs américains ne mangeaient pas de viande et voulaient de plus mettre fin à l’exploitation des animaux.<br /> <br /> <br /> <br /> Notre sympathie pour les exploités de ce monde devrait aussi englober les animaux, nos frères de chair et de sang. Les animaux n’existent pas que pour le plaisir des humains. Ils ont une vie à eux, un destin, une évolution. Pour justifier bien des cruautés autant envers les animaux que les humains, l’argument de la supériorité est souvent évoqué. C’est le plaisir du plus fort qui prime. La supériorité de l’un devrait logiquement aussi inclure plus d’éthique, de compassion et d’empathie pour la souffrance de l’autre. Et on n’a pas de la compassion seulement quand cela fait notre affaire. Pour tuer un animal sans ressentir de la culpabilité, l’humain dira qu’il est lui aussi un animal, un prédateur sur la chaîne alimentaire. Mais si l’animal nous ressemble tant, est si proche de nous, ne devient-il pas absolument horrible d’exploiter un de nos semblables, de le tuer et de le manger? Si l’humain est si supérieur et si intelligent qu’il se prétend, pourquoi tous ces holocaustes, massacres et guerres? Supérieur ou inférieur ces notions bien arbitraires s’effacent devant le fait que nous sommes, humains ou non-humains,tous égaux face à la souffrance. Devant l’urgence planétaire, il est plus que temps que l’énergie stagnante de la bedaine monte un peu plus haut et ouvre le coeur. –
Répondre
Marianne-Madelon
Publicité
Archives
Publicité