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Marianne-Madelon
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29 août 2019

Réflexions après lecture du livre I. Éfrémov :« Récits »

   Je viens de finir ce livre et pas mal de réflexions germent dans ma tête. Il a été écrit en 1953. Je le cite :« 

L’être pensant ...capable de travailler, car c’est uniquement  par le travail qu’on parvient à réaliser le monde environnant et que l’animal se transforme en homme. »  C’est un peu ce que je disais hier à Camille en parlant de l’actualite où l’on voit des jeunes faire n’importe quoi, tel se pendre à l’arrière des autobus urbains, rançonner des copains pour une clope, et même arriver à tuer avec un couteau ou autre. Et je lui expliquai que si ces jeunes travaillaient, s’ils étaient insérés dans la vie, après une semaine de boulot, d’une part ils n’auraient pas envie d’aller courir pour des bêtises et d’autre part ces idées ne leur viendraient même pas car ils sauraient se situer dans la société, ils auraient une place, et ils apprécieraient leur WE. Le travail structure la  pensée de l’homme. Le chômage qui sévit tellement actuellement est le fléau de la société, des couples, des individus. Il stérilise la collectivité, il désorganise les couples ( alcool, déprime, incapacité d’éduquer les enfants ), il broie les individus qui deviennent clochards ou se suicident.

  Plus loin, Efrémov ajoute :« ....Or pour concevoir l’univers, il faut être, jusqu’à un certain point indépendant des forces de la nature. » Oui, et il écrit «  jusqu’à  un certain point » . Et en effet, à vouloir trop en faire sans réflexion on en arrive maintenant à la modification ultra rapide du climat et par là, l’homme devenant l’apprenti-sorcier, bouleverse la planète et tend à sa propre destruction.

    Fin du livre  :«  Avant tout, il faut unir les peuples de notre planète en une famille où règne l’entente, supprimer l’inégalité, la tyrannie, et les préjugés raciaux. C’est au nom de ce premier degré qu’il faut travailler,en se consacrant corps et âme à la réalisation de cette condition indispensable au Grand Avenir des Hommes de la Terre. »

 Cette vision du monde est magnifique mais pas encore prête à se réaliser ! Les quelques gros possédants du monde sont trop attachés à leurs richesses , fruit de la collectivité, mais il faudra comme le chante Luis Llac qu’en tirant d’un côté et puis de l’autre, on déracine le pieu! 

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