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Marianne-Madelon
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27 janvier 2020

Réflexions sur le livre : Tous Sauf Moi.

   Je viens de finir le livre de Francesca Melandri, « Tous sauf Moi » que m’a offert N. pour Noël, en me disant, «  ça parle de l’Ethiopie, je pense que ça vous plaira. »

     C’est un gros livre qui fait un tour d’horizon sur un siècle de vie en Italie. Alors pourquoi l’Ethiopie?  Et bien parce que ce pays a fait parti des colonies italiennes sous Mussolini.

 Ce livre est une critique virulente de la période fasciste et d’après-guerre ainsi que la période Berlusconi jusqu’en 2012. Et quelle critique! A certains moments, je ne pouvais plus lire, je reposais le livre. Je n’en pouvais plus, de ce que F. Melandri révèle de la férocité de ces gouvernants, de leur bêtise crasse, de leur façon de se mettre le peuple dans la poche par des manipulations, des mensonges et par la force. Elle fait un va et vient des différentes périodes historiques, ce qui demande de faire une gymnastique de l’esprit pour  suivre le discours qu’elle déroule sous nos yeux. Elle décrit une famille de la moyenne bourgeoisie de Rome et en même temps elle parle de l’implication de cette famille dans les derniers 80 ans de l’histoire de l’Italie ; donc  elle nous donne une ouverture de cette histoire de l’Italie, peu glorieuse, des différents gouvernements qui ont tenu les rènes dans la conduite de ce pays, et c’est édifiant! Quelles horreurs ces gouvernants fascistes et d’extrême-droite   ont fait subir à leurs colonies! Quelle horreur d’être opposant  au régime fasciste! Quelle horreur d’être migrants! Elle décrit tout ça. En détail. J’avoue que je n’en pouvais plus. Mais quelle gifle elle administre aux gouvernants!

    Malheureusement ce n’est pas le seul endroit du globe où l’homme se conduit comme une bête sauvage en se targant d’être civilisé. Les atrocités continuent sur toute la planète et je pense qu’elles ne sont pas prêtes de s’arreter. Comme c’est triste! 

 

          Ici on vient de subir les méfaits de la tempête « Gloria ». Routes barrées, pans de montagnes effondrés, coupures de courant, inondation dans la plaine, rivières en furie. Tout ça au milieu de la « bagarre » pour conserver notre bon système de retraites, pour demander de l’argent pour le système de santé, pour conserver nos acquis sociaux et pour avoir une augmentation des salaires et des retraites. La bagarre toujours entre le pot de terre et le pot de fer. Pourtant il faudra bien un moment où le pot de fer explose! 

  Et il explosera quand : « le jour où le thermomètre du suffrage universel marquera pour les travailleurs le point d'ébullition, ils sauront aussi bien que les capitalistes ce qu’ils ont à faire. »  Engels.

 

 

 

 

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